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Le clip du tube "Carrément rien à branler" issu du film YVES !
"Carrément rien à branler (C.R.A.B.)"LE PREMIER CLIP DE JEREM avec un featuring surprise... et YVES pour le remixNote d’intention de Benoit Forgeardqui parle du processus de création musicale autour de Yves :"Ce n'est pas abuser que d'affirmer que la musique est omniprésente dans Yves. La musique abonde puisque Yves est l'histoire d'un musicien, qui rencontre un autre musicien. Plus précisément, il s'agit de l'histoire de Jérem, rappeur méritant mais limité, qui se voit offrir les services d'un refrigérateur intelligent, mélomane et surpuissant : Yves.
Ce scénario a contraint les compositeurs de la bande originale à relever trois défis. Pour commencer, composer la musique jouée par les protagonistes à l'intérieur du film : un rap sommaire et drôle, celui de Jérem avant sa rencontre avec Yves, puis un rap surproduit et volontiers racoleur, celui du fribot, intelligence artificielle pas regardante sur la moralité.
Enfin, une fois le tournage terminé, créer les morceaux extérieurs à l'action, servant à guider les émotions, installer les ambiances.
Pour la partie rap de la bande originale, nous avons fait appel à MiM, compositeur et producteur qui m'avait été notamment recommandé pour ses arrangements astucieux sur les disques de Disiz la peste et Mister V.
Sur ses conseils, nous avons sollicité le rappeur grenoblois Tortoz.
Des idées de chansons esquissées dans mon scénario, Tortoz a tiré de véritables textes, drôles et crus, comme probablement seul un rappeur de son temps et de son tempérament aurait pu en générer.
MiM et Tortoz ont non seulement fabriqué une musique me permettant de caractériser l'apprenti rappeur Jérem (tout en évitant l'écueil consistant à faire une "mauvaise" musique pour figurer un rap qui ne rencontre pas le succès), ils ont aussi imaginé les compositions de Yves, versions tubesques des timides tentatives de Jérem.
Enfin, troisième mérite du tandem, et non des moindres, Tortoz et MiM ont appris à William Lebghil à devenir un rappeur crédible (voire même agréable à entendre), au cours de trois semaines d'enregistrement en amont du tournage.
Pour m'être régulièrement rendu au studio afin d'y récupérer les précieux morceaux, c'est encore avec les larmes aux yeux que je me souviens de l'investissement sans failles des trois hommes.
William Lebghil peut en témoigner, lui qui ne s'imaginait pas à quel point le rap réclame de discipline lorsqu'on cherche à y exceller.
C'est une belle chose, dans la vie en général et au cinéma en particulier, que de connaître une amitié solide et de poursuivre une collaboration de film en film. C'est mon cas avec mon producteur Emmanuel Chaumet, mais aussi avec le compositeur Bertrand Burgalat.
Après avoir co-fabriqué ensemble quatre émissions musicales pour Paris Première (Le Ben & Bertie Show 2012-2014) et lui avoir demandé de composer la B.O. de mon premier long-métrage Gaz de France (2016), je l'ai naturellement sollicité pour Yves.
Le cahier des charges : "réchauffer" le film. L'éloigner de la froideur inhérente au genre du film de frigo, et de façon plus large, au genre du film d'intelligence artificielle.
J'ai fourni à Bertrand des références allant de Duke Ellington à François de Roubaix, en passant par Supergrass ou la série britannique L'Autobus à Impériale, lorsqu'il a été question de composer une chansonnette pop entraînante sur le thème des amitiés adolescentes. En a résulté Frothers, éloge de la fraternité entre un homme et son frigo.
A Bertrand Burgalat est revenue la difficulté de rendre homogène l'ensemble de la bande originale.
Il y est parvenu - est en train d'y parvenir au moment où j'écris - notamment en me fournissant très tôt, sur la base d'un premier montage image, des maquettes piano-voix de ce que deviendront les futures compositions.
Cette façon de procéder nous permet d'avancer pas à pas vers un résultat de plus en plus précis, de plus en plus adapté, à mesure que s'échafaudent parallèlement montage et musique.
Pour Bertrand, ce film a été l'occasion de s'essayer à des genres nouveaux.
Un exemple :
Dans sa dernière partie, Yves met en scène un concours Eurovision futuriste où s'affrontent des machines dotées d'intelligence artificielle, à l'instar du fribot qui donne son nom au film. Joie supplémentaire de la confection de cette bande originale, cette séquence a fourni à Bertrand Burgalat l'opportunité de commettre trois pastiches. L'aspirateur, candidat du Portugal, interprète un fado à tomber de chagrin. La machine à expresso abonde, comme il se doit, en mélodie sucrée italo-pop. Quant à Helmut, le lave-linge qui roule pour l'Allemagne, il a offert à Bertrand l'occasion inespérée de se lancer dans le heavy- metal.
Je mesure ma chance."
Benoit Forgeard
*Bertrand Burgalat recourt à de nombreux intervenants. Parmi eux, citons le chanteur et saxophoniste Thomas de Pourquery, Ornette, et le groupe Catastrophe.
UN FILM DE BENOIT FORGEARD
avec William LEBGHIL - Doria TILLIER - Philippe KATERINE
- AU CINÉMA LE 26 JUIN 2019 -
Synopsis :
Jérem s'installe chez sa mémé pour y composer un disque de rap. Il y fait la rencontre de So, mystérieuse enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool, qui le persuade de prendre à l'essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie. Petit à petit, le frigo va gagner l'amitié de Jérem, jusqu'à faire de lui une star en devenant son ghost writer.
BANDE-ANNONCE :
« Découvrez la bande-annonce de PARASITE réalisé par Bong Joon ho - Palme d'Or du festival de Cannes ! Le 5 juin 2019 au cinémaARCTIC avec Mads Mikkelsen en DVD, Blu-ray et VOD le 19 JUIN 2019 »
Tags : 2019, yves, clip, bande-annonce, musique
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Commentaires
1GregoryJeudi 11 Février 2021 à 01:02ces https://filmstreaming.red/ films que vous aimez, assurez-vous de les ajouter à vos notesRépondre
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